Lumière sur… Yannick Berthoud

Mes activités autour du stoïcisme

Ayant découvert cette philosophie que depuis quelques mois au moment d’écrire ces lignes, j’essaie avant tout de puiser dans le stoïcisme ce qui me manquait jusqu’ici : un outil de gestion émotionnel pragmatique et puissant permettant par la même occasion de développer des qualités que j’estimais parfois absente, comme la tolérance dans ce que les autres pouvaient estimer difficile et que moi j’estimais évident ou facile. Par ailleurs, aimant avant tout l’échange et le partage, j’ai créé une page Instagram dans laquelle j’essaie de montrer comment je perçois et mets en pratique cette philosophie dans l’espoir d’en apprendre plus de la part de mes ainés, et d’encourager les nouveaux à ne pas voir la philosophie comme une lecture sympa du dimanche mais bel et bien comme un outil pratique à appliquer au quotidien pour, comme j’aime souvent à le dire, au moins ne pas souffrir des difficultés de la vie.

Ma rencontre avec le stoïcisme

Avant de découvrir le stoïcisme au début 2022, j’étudiais majoritairement les philosophies asiatiques comme le bouddhisme et le taoïsme mais je ne m’y retrouvais pas dans les profondeurs des enseignements. Mes études des émotions et de la communication non verbale ces dernières années m’ont apporté beaucoup pour mieux comprendre aussi bien mes émotions que celles des autres. Il me manquait un outil pour apprendre à les gérer de manière pragmatique. Le stoïcisme est entre autres venu combler ce manque et aujourd’hui, j’essaie de l’utiliser avec la lecture comportementale et ma compréhension des émotions puisque je quitte l’univers des technologies pour aider mon prochain en tant que thérapeute EFT (technique de libération émotionnelle en anglais). Le stoïcisme s’y couple à merveille !

C’est à la suite de souvenirs sur mes comportements d’enfant que le stoïcisme est arrivé dans ma vie. J’ai immédiatement été séduit par l’apparente simplicité de la philosophie, mais surtout, par sa facilité à appliquer ses principes de base au quotidien. Pour ne citer qu’eux : la dichotomie du contrôle, la préméditation des maux et la bienveillance à l’égard des comportements – autant ceux des autres que les miens –, comme le répète Marc-Aurèle en divers endroits de ses Pensées pour moi-même. J’ai très rapidement découvert les sites de Stoa Gallica et d’Un regard stoïcien (ainsi que la chaîne Twitch relative) qui m’ont permis de découvrir une communauté bienveillante et qui me permet de comprendre, je l’espère, certains aspects plus complexes et profonds des stoïciens.

Ce que m’apporte le stoïcisme

Le stoïcisme m’a, je pense, apporté ce dont j’avais le plus besoin : un accroissement de mes capacités à gérer mes émotions. La praticité de cette philosophie s’applique au quotidien dans de nombreux aspect de ma vie. Meilleures gestions des évènements, de mes pensées, de mes réactions, mais également de celles des autres. Avec ce que je perçois comme changement depuis le peu de temps que je peux étudier et surtout, pratiquer le stoïcisme, je ne peux que me réjouir du futur, de ces moments où j’aurai plus de connaissances et d’expériences.

Par ailleurs, on nous demande souvent en quoi étudier une philosophie apporte quoi que ce soit. En m’inspirant du Dalaï-Lama, j’aime répondre ceci : j’ai perdu en inquiétude vis-à-vis de ce qui ne dépend pas de moi, j’ai pris conscience de la valeur de mes pensées, du temps et de mes attentes. En plus des thérapies cognitives et comportementales que je peux appliquer sur moi-même à tout instant, le stoïcisme est devenu un outil du quotidien pour gérer mes émotions irrationnelles. J’ai une chance d’avoir une synesthésie émotion-couleur, ce qui m’a permis de toujours comprendre les émotions et celles des autres, mais pas de les gérer. Le stoïcisme vient pallier ce manque et même si je n’en suis qu’au tout début de mon apprentissage, parce que j’ai encore beaucoup à apprendre, je sais que ça ne pourra qu’être bénéfique pour mon avenir.

Aujourd’hui, j’ai deux convictions : je suis persuadé que nos perceptions et nos émotions sont au centre de notre bien-être, et dans un second temps, que si l’on enseignait une philosophie comme le stoïcisme dès le plus jeune âge, le nombre de personnes en bonne santé émotionnelle serait exponentiellement plus élevé.

1 commentaire

  1. […] au long de l’été, Yannick Berthoud, membre de Stoa Gallica, partage sur ce blog sa vision du stoïcisme à travers une série […]

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