Il existait chez les les stoïciens des développements tout faits sur ce qu’on appelle dans le langage ordinaire des « calamités » (ce que l’on appelle plus généralement dans le vocabulaire technique stoïcien des indifférents non-préférables).
L’idée stoïcienne que le seul mal est le mal moral donnait à ces développements une allure paradoxale. De plus, l’idée que la manière d’user des indifférents n’est pas indifférente, et donc que ces prétendus maux peuvent être l’occasion d’un bien, conduisait à célébrer ces calamités par des éloges.
Musonius Rufus
A propos de la peine et du plaisir
Marc Aurèle fait mention du couple « peine et plaisir » à plusieurs reprises dans ses Pensées (Livre II, 11 ; 12 ; 16 ; Livre III, 3 ; Livre …