Statue de Montaigne
Statue de Michel de Montaigne par Paul Landowski (1896-1961), Square Paul Painlevé (Paris).

C’est vers 1572 que Michel de Montaigne (1533-1592) entreprend la rédaction des Essais, qui l’occupera jusqu’à sa mort. Deux ans plus tôt, il a vendu sa charge de conseiller au Parlement de Bordeaux et s’est retiré en son château du Périgord. Montaigne publie les livres I et II à Bordeaux en 1580, puis les augmente et leur adjoint le livre III dans l’édition parisienne de 1588. Il continue ensuite d’enrichir son texte en vue d’une nouvelle édition. De ce travail subsistent deux témoins parfois divergents : un exemplaire des Essais couvert d’additions de la main de Montaigne (dit exemplaire de Bordeaux) et l’édition posthume de 1595. L’unité des Essais réside dans la démarche originale qui fait de l’enquête philosophique le miroir de l’auteur : « C’est moi que je peins. » Quel que soit le sujet traité, le but poursuivi est la connaissance de soi et l’évaluation de son propre jugement.

Lorsqu’on lit les Essais, on se retrouve face à un texte qui ne cesse de faire des références aux auteurs de l’Antiquité. Il est donc aisé de comprendre que ces anciens auteurs ont une grande importance pour Montaigne. Dans un passage du livre I, tiré du chapitre XXVI, Montaigne nous parle de son rapport aux Anciens et de la relation qu’il a établie avec leurs textes : « Je n’ai eu de commerce avec aucun livre solide, sinon Plutarque et Sénèque, où je puise comme les Danaïdes, remplissant et versant sans cesse ». Ces grands auteurs du passé lui permettent d’avancer dans son travail d‘écriture et de réflexion. Le philosophe humaniste, nourri par la pensée antique, grâce à ses lectures assidues, en a subi les influences, tout en gardant son esprit critique, inspiré par plusieurs courants, qu’ils soient stoïciens, épicuriens ou en lien avec le scepticisme. Dans cet article, nous nous intéresserons plus spécifiquement aux influences des Stoïciens sur Montaigne.

1. Que philosopher, c’est apprendre à mourir : Sénèque et Montaigne

En lisant le célèbre chapitre de Montaigne « Que philosopher, c’est apprendre à mourir » 1, j’ai été frappée par l’influence stoïcienne dont le philosophe humaniste a pu bénéficier. Il me semblait lire Sénèque. Montaigne comme Sénèque s’interrogent : faut-il craindre la mort ? Et tous deux ont une réponse similaire. La mort n’est pas à craindre. C’est grâce à un travail sur soi, un travail philosophique, que l’on peut parvenir à surmonter la peur de disparaître. « Qui apprendrait aux hommes à mourir, leur apprendrait à vivre »2, nous explique Montaigne. Sénèque, quant à lui, dans sa lettre 63, adressée à Lucilius, souligne l’importance de ne pas être trop triste de la mort d’un ami : « mais je ne voudrais pas t’en voir affecté plus qu’il ne convient. » On peut pleurer, mais sans excès : « Il faut pleurer, mais non se fondre de douleur. », rajoute Sénèque. On peut finalement apprendre à garder de doux souvenirs de l’ami disparu plutôt que de sombrer dans une souffrance extrême qui détruirait notre équilibre intérieur. Si Sénèque se rappelle avec douceur ses amis disparus, c’est parce qu’il est parvenu à considérer qu’il pouvait les perdre. Il s’y est préparé. C’est la Fortune qui décide du sort de celui qu’on aime. La bonne posture à adopter, c’est de parvenir à réparer notre perte. De plus, celui qui s’afflige trop, peut paraître ridicule ainsi qu’hypocrite ou sot. Sénèque analyse ses propres erreurs avec son ami Sérénus qu’il a perdu. Il était son ainé et pourtant, celui-ci est mort avant lui. Ne s’y étant pas préparé, il a beaucoup souffert, mais compte tirer une leçon de cette expérience et en faire part à Lucilius. De surcroit, si notre ami est mort, nous suivrons le même sort. C’est pourquoi accepter la mort, s’y préparer, sont deux bonnes postures à adopter

Montaigne, dans son chapitre 20 (Essais, I), reprend précisément la même thèse : il est vertueux de se préparer à la mort tout comme à la douleur qu’elle peut engendrer. Craindre la mort, c’est se condamner à souffrir, puisque notre mort et celle de nos proches est inévitable. Montaigne adopte exactement le même exercice que Sénèque . Pour affronter la peur de mourir, il n’est qu’une chose à faire. Il est nécessaire d’y penser régulièrement : « N’ayons rien si souvent en tête que la mort. A tout instant, représentons-la à notre imagination avec tous ses visages.» En effet, l’âme n’est pas en repos lorsqu’elle craint la mort. Elle est tendue. L’âme est cependant rendue maitresse de ses troubles, de ses peurs, lorsqu’elle supporte la mort calmement. Elle est devenue plus forte.

Montaigne nous apprend la mesure, sans tomber dans des excès tragiques, comme nous l’expliquait Sénèque. L’écrivain de la Renaissance nous questionne : « est-ce raisonnable de craindre si longtemps une chose si brève ? » La mort arrive brutalement. On y songe peu. La mort est souvent angoissante, alors qu’elle est brève, si on y regarde de plus près, et que sa douleur peut être relativisée. La mort fait en effet partie de la vie. Nous sommes un des éléments de l’univers, de la vie du monde, comme le disait Marc-Aurèle. Après avoir profité de la vie, nous pouvons aborder la mort sans regrets et partir l’âme en paix. La vie n’est ni bien, ni mal, c’est notre jugement qui forge notre représentation de la vie : « Un jour est égal à toujours », souligne le philosophe humaniste. « L’utilité de vivre n’est pas dans la durée, elle est dans l’usage. », ajoute Montaigne. Finalement, ce qui compte, ce n’est pas de vivre longtemps, mais de bien vivre, de savoir vivre avec soi et avec les autres.

L’importance de bien vivre est également centrale chez les Stoïciens : faire bon usage de ce qui nous est donné. Dans sa lettre 101, Sénèque explique à Lucilius : « L’essentiel est une bonne et non une longue vie ; et parfois bien vivre consiste à ne pas vivre longtemps. »Des résonances existent donc entre Montaigne et Sénèque, même si on a souvent dit que le philosophe humaniste n’appartenait à aucune chapelle, inspiré par plusieurs philosophies comme le stoïcisme, le scepticisme et l’épicurisme. En tant que philosophe humaniste, il est sensible à la culture antique et les nombreuses citations latines qui émaillent ses Essais en sont un parfait exemple. Son rapport à la mort est finalement très proche de la philosophie stoïcienne dont il semble s’être inspiré.

2. La volonté, maitresse de nos actions

Pour Montaigne comme pour Epictète, notre volonté est à la base de toutes nos actions: « il n’y a rien d’autre en notre pouvoir que la volonté . En elle, se fondent par nécessité, et s’établissent toutes les règles du devoir de l’homme»3, écrit le philosophe humaniste. Montaigne nous explique qu’il n’est pas bon de réserver notre volonté haineuse envers un proche au moment de mourir. Ces gens n’ont pas su faire taire leur rancoeur, malgré leur fin approchant, n’ayant pas su respecter la mort. Il est donc important de parler de son vivant et non de se venger quand nous allons disparaitre. La volonté est donc notre souverain bien, comme chez les Stoïciens : « Ce qui dépend de nous, ce sont nos jugements », nous dit Epictète4. Et on peut ajouter que nos jugements précèdent souvent nos actions, d’où l’importance qu’ils soient justes. L’intention chez Montaigne comme chez les Stoïciens est donc centrale : est-ce-que ce qui me pousse à agir est vertueux ? Est-ce que les conséquences de mes actions seront bonnes ? Le stoïcisme conduit l’être humain à agir par vertu, car c’est cette attitude qui mène au bonheur.

Dans son chapitre « De gérer la volonté », Montaigne insiste sur le fait que nous avons un pouvoir sur nous-même grâce à notre volonté : « En comparaison de la plupart des hommes, peu de choses me touchent, ou, pour mieux le dire, me retiennent, car c’est normal qu’elles nous touchent, pourvu qu’elles ne nous possèdent pas.  Je prends grand soin d’augmenter par l’étude et par la raison ce privilège d’insensibilité, qui est naturellement bien avancé en moi » (livre III, chapitre 10). Cette notion d’indifférence aux choses qui ne dépendent pas de nous est également présente chez Epictète : « ce qui ne dépend pas de nous, c’est le corps, la fortune, les témoignages de considération, les charges publiques, en un mot, tout ce qui n’est pas opération de notre âme5. »

Montaigne ajoute à ce sujet : « Si bien que, jusqu’à la santé que j’estime tant, je devrais prendre soin, de ne pas la désirer et de ne pas m’y adonner si furieusement que j’en trouve les maladies insupportables ». Rappelons que Montaigne a souffert de calculs rénaux très douloureux, à partir de 1577, il avait alors 43 ans. Le philosophe de la Renaissance, dans ce même chapitre, invite à de ne pas trop se passionner dans les débats houleux, car cela entrainerait une altération de l’âme, des troubles émotionnels qui ne sont pas bons pour soi. S’il accepte de s’occuper des affaires des autres, il refuse de s’y passionner, de les incorporer en lui. Une certaine distance est nécessaire pour éviter l’agitation intérieure. Il a assez affaire de ses soucis, sans prendre en charge ceux des autres : « Tu as bien largement affaire chez toi. Ne t’éloigne pas6. » Souvent, les gens se soumettent à d’autres personnes plus puissantes qui les asservissent. Ainsi, ils ne disposent plus d’eux-mêmes, de leur volonté et de leur liberté d’action. Montaigne pense qu’il est meilleur de s’occuper de soi avant tout, d’avoir des désirs modérés. Il rappelle ensuite qu’on l’a élu maire de Bordeaux. Il voulait refuser la charge dans un premier temps, mais a fini par accepter pour servir une cause commune, tout comme les Stoïciens le préconisaient7. Il eut l’honneur de devenir maire, car les gens qui l’avaient élu, appréciaient beaucoup son père. Or, Montaigne rappelle que son père s’est adonné de façon beaucoup trop passionnée aux affaires publiques, « oubliant son ménage et sa santé », si bien qu’il n’arrivait plus à apprécier les douceurs de la vie et la tranquillité de celle-ci. Il faillit en mourir : « en méprisant si bien sa vie, qu’il manqua la perdre. » C’est pourquoi Montaigne n’entend pas suivre l’exemple de son père, mais adopter un comportement plus stoïcien. Il ne veut pas s’oublier pour son prochain. Avoir un bon rapport à soi nous rend meilleur avec les autres. Sa devise pourrait être : s’occuper des autres, sans s’oublier soi-même.

De plus, le philosophe humaniste insiste sur l’importance de l’amitié qu’on se doit à soi-même, sur le fait d’être un bon compagnon pour soi-même. Il ne s’agit pas de rechercher une amitié fausse qui nous conduirait à l’amour des richesses, de la gloire et du savoir, mais de rechercher une amitié vraie, salutaire et plaisante, comme Montaigne lui-même a pu la vivre avec son ami Etienne de La Boétie, à l’instar de Sénèque qui a noué une belle amitié avec Lucilius, gouverneur romain durant le règne de Néron. Etre un bon compagnon pour soi-même nous permet de nouer de belles relations avec les autres. Montaigne et Sénèque s’entendent sur ce point. L’écrivain du XVIème siècle cite l’auteur latin à cet égard : « Sachez que celui qui est ami de lui-même, l’est aussi de tous les autres. » (Sénèque, Lettres à Lucilius, 6).

3. De la constance du sage

Chez Montaigne, comme chez Sénèque, le sage est celui qui supporte l’adversité, comme le rappelle le philosophe latin dans De la constance du sage : « Et le jeu de la constance se joue principalement à supporter patiemment les inconvénients, là où il n’y a pas de remède » 8 Il ajoute un peu plus loin : « car jamais le sage ne peut recevoir d’injure ni d’humiliation ».

Ainsi le philosophe de l’Antiquité et celui de la Renaissance se rejoignent pour dire que l’homme sage est celui qui supporte les épreuves avec constance et avec une certaine forme de détachement qui évite l’effondrement de l’être. Finalement, l’homme invulnérable n’est pas celui qui échappe à la Fortune, mais bien celui que rien ne blesse. Il s’agit de faire triompher la force intérieure. Le sage est celui que l’injure ne déstabilise pas. Il est comme le diamant qui résiste à l’épreuve du fer.

Montaigne cite par ailleurs Virgile pour renforcer ses propos sur la constance du sage : « Voyez bien clairement et pleinement l’état du sage stoïque : « Les pleurs ont beau coulé son âme est inflexible. Virgile, Enéide, IV, 4499. » La force intérieure est donc une qualité chez Sénèque comme chez Montaigne. L’accès à la sagesse transparait dans cette capacité à devenir invulnérable aux assauts du sort, grâce à un équilibre intérieur, obtenu par la pratique de la philosophie comme manière de vivre.

4. De la vertu de tempérance

Si la tempérance fait partie des quatre vertus cardinales que les Stoïciens apprécient tout particulièrement, Montaigne consacre un chapitre dans ses Essais à faire l’éloge de la modération10. Rappelons que le précepte « Ne soyez pas plus sages qu’il ne faut, soyez sages sobrement », tiré de St-Paul aux Romains, était gravé sur les poutres de la bibliothèque de l’écrivain humaniste. L’excès conduit l’homme à dépasser les barrières de la raison. La tempérance est donc une vertu à rechercher. Dans De la constance du sage, Sénèque faisait déjà l’éloge de la vertu qui est « chose libre, inviolable, que rien n’émeut. » La vertu est endurcie aux coups du sort, si bien que rien ne peut l’ébranler. Le sage est celui qui supporte l’injure, sans se laisser abattre. Il est celui qui ne se laisse pas atteindre par un mal extérieur. Ne pas se laisser atteindre par l’injure, c’est ne souffrir aucun mal, rester stoïque face aux coups extérieurs.

En somme, le sage est celui qui reste égal à lui-même quelles que soient les circonstances. Son équanimité lui permet de se détacher des vicissitudes de la vie et de garder une égalité d’humeur, malgré les aléas de la Fortune. Le sage est celui qui montre sa force par son calme, dans l’orage. Pour Sénèque, l’injure ne lui appartient pas, c’est pourquoi il ne doit pas en être touché. Le philosophe est celui qui sait se protéger des attaques extérieures comme nous le rappelle Sénèque dans De la Constance du sage : «  Les murailles qui défendent le sage sont à l’abri de la flamme et des incursions ; elles n’offrent point de brèche, elles sont hautes, imprenables, au niveau du séjour des dieux. » Montaigne insiste sur le fait qu’il aime « les natures tempérées et moyennes »11. Il condamne l’immodération même vers le Bien. L’archer qui dépasse sa cible échoue comme celui qui n’y arrive pas. L’excès de vertu peut rendre un homme sauvage et vicieux, « dédaigneux des religions et des lois communes, ennemi de la conversation civile ». A cet égard, Montaigne cite Horace : « L’homme le plus sage et le plus juste mérite de passer pour insensé et pour injuste s’il recherche la vertu avec trop d’ardeur. » On peut par conséquent être excessif dans une action juste.

Ainsi, seule la tempérance permet à l’homme de s’approcher de la sagesse. De même, l’empereur stoïcien Marc-Aurèle, dans ses pensées, rappelle l’importance de la tempérance en faisant l’éloge de la sagesse de Socrate : « (…) conserver constamment sa vigueur et sa tempérance, n’appartient qu’à l’homme qui a l’âme ferme et invincible, comme fut mon père dans la maladie de Maxime » (I, 16)12. Il rappelle juste avant que de son père adoptif, Antonin le Pieux, il a appris la bonté, l’inébranlable constance dans les jugements mûris par la raison, le mépris pour la vanité, la passion du travail bien fait, le goût pour le bien commun. Il est important pour l’empereur d’accepter le monde tel qu’il est, sans excès d’humeur. Le médecin ne doit pas s’irriter de voir son malade avec de la fièvre et l’être humain ne doit pas s’énerver de trouver des vents contraires13. La tempérance est donc une forme de retenue qui mène au contrôle de soi. Elle est une vertu cardinale importante chez les philosophes stoïciens, mais également chez Montaigne qui lui consacre un chapitre qu’il nomme : « De la modération ». Enfin, l’écrivain humaniste souligne l’importance de savoir gérer sa volonté, de ne pas s’accrocher à vouloir absolument une bonne santé au point de trouver les maladies insupportables14. De plus, quand il s’implique dans les affaires des autres, il essaie de le faire avec tempérance. Il s’abstient d’y impliquer toute sa personne. Il en prendra soin, mais sans se passionner. Il estime avoir assez affaire avec lui-même, pour ne pas s’impliquer outre mesure dans les affaires des autres. Souvent, les hommes, au lieu de s’occuper d’eux-mêmes, se soumettent à d’autres. C’est une erreur, il est important de garder sa liberté intérieure. Ces hommes vont être serviables avec leurs amis, mais seront des étrangers pour eux-mêmes. En somme, la tempérance consiste à agir avec modération, en commençant par un travail sur soi qui pourra profiter aux autres. S’occuper des affaires d’autrui, sans s’oublier, sans s’épuiser, semble un bon compromis.

Pour conclure, Montaigne, en tant que philosophe humaniste, s’est beaucoup intéressé aux Anciens, les a lus et les cite dans son œuvre. Ces lectures, il s’en est imprégné et les a fait siennes. Le philosophe humaniste a été nourri par la pensée stoïcienne notamment dans son rapport à la mort qu’il explique dans son célèbre chapitre :« Que philosopher, c’est apprendre à mourir ». Il met en exergue également des qualités morales importantes pour les stoïciens : que ce soit le bon usage de sa volonté, la constance ou la tempérance.


1 Montaigne , Essais, livre I, chapitre 20, éditions de Londres, format kindle.

2 Ibid.

3 Montaigne, Essais, I, Chapitre 7, « Que l’intention juge nos actions », les éditions de Londres, format kindle.

4 Epictète, Manuel, I, 1, traduction Thurot, 1889, wikisource.

5 Ibid.

6 Montaigne , Essais, I, Chapitre 7, « Que l’intention juge nos actions », les éditions de Londres, format kindle.

7 « Qu’une seule chose te charme et tâche de t’y complaire : c’est de passer d’une action sociale à une action sociale, en pensant à Dieu. » (Marc Aurèle, Pensées, VI, 7, trad. E. Bréhier)

8 Montaigne, Essais, I , Chap. 12,« De la constance », les éditions de Londres, format kindle.

9 Ibid.

10 Montaigne, Essais, I, chapitre 30, « de la modération »

11 Montaigne, Essais, I, chapitre 30, « de la modération », éditions de Londres, format kindle.

12 Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même, I, 16, traduction Jules Barthélémy Saint-Hilaire, 1876, wikisource.

13 Marc-Aurèle, op. Cit., VIII, 15.

14 Montaigne, Michel, Essais, III, chapitre 10, « de gérer sa volonté », éditions de Londres, format kindle.


Crédits: Statue de Montaigne, par Alejandra Quiroz Hernández, Licence CC BY-SA.

2 commentaire

  1. J’aime beaucoup cet article. Cela donne envie de lire Montaigne. Merci !

    1. Merci pour cette belle appréciation. La traduction que je possède sur ma tablette kindle me semble être la meilleure. Malheureusement, elle n’existe pas en format papier. En effet, pour bien comprendre Montaigne, il faut une bonne traduction en français moderne…

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