Dans cet article, nous allons nous intéresser à différents exercices de contemplation pouvant être réalisés dans le cadre du covoiturage. Nous étudierons ces exercices selon les trois disciplines du jugement, de l’action et du désir, introduites par Pierre Hadot dans son analyse des Pensées de Marc Aurèle.
Covoiturage
Le covoiturage, une application de la philosophie stoïcienne ? 2/3
Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’objet « voiture » en tant que tel. Nous allons d’abord le passer au crible de l’exercice de définition physique proposé par Marc Aurèle dans ses Pensées. Puis nous soulignerons l’importance de la bonne application des notions de bien et de mal dans le jugement de valeur porté sur cet objet, et enfin nous en questionnerons l’usage, et ce selon les deux points de vue des covoitureurs : en tant que conducteur (rapport à sa propre voiture) ou en tant que passager (rapport à la voiture d’autrui).
Le covoiturage, une application de la philosophie stoïcienne ? 1/3
En covoiturant, nous devenons responsables de la préservation du corps d’autrui au même titre que le nôtre. On aurait du mal à trouver application plus explicite de l’image des Cercles de Hiéroclès avec les conséquences éthiques associées.