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Le covoiturage, une application de la philosophie stoïcienne ? 2/3

Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’objet « voiture » en tant que tel. Nous allons d’abord le passer au crible de l’exercice de définition physique proposé par Marc Aurèle dans ses Pensées. Puis nous soulignerons l’importance de la bonne application des notions de bien et de mal dans le jugement de valeur porté sur cet objet, et enfin nous en questionnerons l’usage, et ce selon les deux points de vue des covoitureurs : en tant que conducteur (rapport à sa propre voiture) ou en tant que passager (rapport à la voiture d’autrui).

Louables calamités

Il existait chez les les stoïciens des développements tout faits sur ce qu’on appelle dans le langage ordinaire des « calamités » (ce que l’on appelle plus généralement dans le vocabulaire technique stoïcien des indifférents non-préférables).
L’idée stoïcienne que le seul mal est le mal moral donnait à ces développements une allure paradoxale. De plus, l’idée que la manière d’user des indifférents n’est pas indifférente, et donc que ces prétendus maux peuvent être l’occasion d’un bien, conduisait à célébrer ces calamités par des éloges.

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