L’exercice du regard d’en haut vise à comprendre la petitesse et le ridicule des choses qui passionnent les hommes dans la perspective de l’immensité cosmique, en l’expérimentant notamment par une contemplation de la Vision Cosmonaute.
L’exercice de familiarité avec la Nature vise à prendre conscience que les réalités physiques du monde et celles physiologiques de notre corps ne sont que des conséquences nécessaires et accessoires du fonctionnement de la Nature universelle.
Je vous souhaite pour cette nouvelle année, et à la suite de la lecture de ces quelques réflexions, de prendre conscience de la valeur inestimable du temps qui nous est imparti, d’être reconnaissant de chaque nouveau jour que le Destin vous accordera et de vous remémorer d’en faire un usage raisonné en donnant votre pleine attention au moment présent, et ce en commençant dès aujourd’hui.
La lecture suivie du livre II des Entretiens d’Epictète commence en janvier 2024 sur le groupe Facebook Stoa Gallica: pour un stoïcisme contemporain.
Les Stoïciens utilisaient un exercice de contemplation imaginative pour regarder les choses à distance et ainsi les replacer dans une perspective correcte par rapport au cosmos.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à différents exercices de contemplation pouvant être réalisés dans le cadre du covoiturage. Nous étudierons ces exercices selon les trois disciplines du jugement, de l’action et du désir, introduites par Pierre Hadot dans son analyse des Pensées de Marc Aurèle.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’objet « voiture » en tant que tel. Nous allons d’abord le passer au crible de l’exercice de définition physique proposé par Marc Aurèle dans ses Pensées. Puis nous soulignerons l’importance de la bonne application des notions de bien et de mal dans le jugement de valeur porté sur cet objet, et enfin nous en questionnerons l’usage, et ce selon les deux points de vue des covoitureurs : en tant que conducteur (rapport à sa propre voiture) ou en tant que passager (rapport à la voiture d’autrui).
En covoiturant, nous devenons responsables de la préservation du corps d’autrui au même titre que le nôtre. On aurait du mal à trouver application plus explicite de l’image des Cercles de Hiéroclès avec les conséquences éthiques associées.
Il existait chez les les stoïciens des développements tout faits sur ce qu’on appelle dans le langage ordinaire des « calamités » (ce que l’on appelle plus généralement dans le vocabulaire technique stoïcien des indifférents non-préférables).
L’idée stoïcienne que le seul mal est le mal moral donnait à ces développements une allure paradoxale. De plus, l’idée que la manière d’user des indifférents n’est pas indifférente, et donc que ces prétendus maux peuvent être l’occasion d’un bien, conduisait à célébrer ces calamités par des éloges.
« La Nature nous a créé parents, nous tirant des mêmes principes, et pour les mêmes fins. Elle a mis en nous un amour fraternel et …
