Tout au long de l’été, Yannick Berthoud, membre de Stoa Gallica, partage sur ce blog sa vision du stoïcisme à travers une série d’articles. Celui-ci est le premier. Bonne lecture, et bon été!
Comment le stoïcisme améliore vos relations

Tout au long de l’été, Yannick Berthoud, membre de Stoa Gallica, partage sur ce blog sa vision du stoïcisme à travers une série d’articles. Celui-ci est le premier. Bonne lecture, et bon été!
Jean-Baptiste et Maël proposent ici une méditation guidée permettant d’étendre notre sentiment de bienveillance à l’ensemble des cercles de nos relations. La méditation est suivie par un moment de réflexion permettant de déterminer les actions qu’il convient d’entreprendre vis-à-vis de nos relations pour vivre en harmonie avec les autres et avec nous-mêmes.
Lorsque nous examinons nos représentations, nous constatons que bon nombre de nos émotions négatives sont contre-productives, irrationnelles et absurdes. Au lieu de répéter sans réfléchir et de façon stérile le même comportement, faisons le choix d’examiner la représentation qui a généré ce comportement mal avisé ; ainsi nous pourrons mener une vie meilleure et plus heureuse. Et c’est là le but de la philosophie stoïcienne.
La colère est considérée, par Galien et d’autres écrivains antiques, comme la plus dangereuse des passions. Pourquoi ? Parce que la colère est, en quelque sorte, l’émotion qui interfère le plus dans les relations humaines. La colère représente une menace non seulement pour l’individu lui-même et son entourage, mais aussi pour toute la société.
Les stoïciens ne se privent pas d’user abondamment de métaphores afin de guider la réflexion éthique du particulier au général et de retenir la complexité d’une pensée riche en thèses et arguments éloignés des croyances les plus partagées, dans l’Antiquité comme en notre temps.
Si vous faites des efforts pour améliorer votre disposition intérieure, si vous êtes attentif à chacune de vos paroles, de vos émotions, de vos pensées, de vos actions et de vos attitudes – en les examinant et en vous efforçant de les aligner davantage sur un comportement plus sage – c’est cela être stoïcien.
L’action convenable (kathekon en grec, officium en latin) est l’une des bases du naturalisme stoïcien, c’est-à-dire le fait que l’éthique s’enracine dans la nature, à la fois comme origine et comme fin. Les deux principaux exposés en grec, celui de Diogène Laërce et celui de Stobée donnent une définition en deux éléments : la « justification raisonnable » et « la conséquence ou conformité à la nature ».
Quelle est la pratique quotidienne d’un simple stoïcien ? Plutôt que d’écrire un article théorique sur le sujet, j’ai pensé qu’il pourrait être utile d’examiner de plus près un exemple de pratique stoïcienne, la mienne.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à différents exercices de contemplation pouvant être réalisés dans le cadre du covoiturage. Nous étudierons ces exercices selon les trois disciplines du jugement, de l’action et du désir, introduites par Pierre Hadot dans son analyse des Pensées de Marc Aurèle.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’objet « voiture » en tant que tel. Nous allons d’abord le passer au crible de l’exercice de définition physique proposé par Marc Aurèle dans ses Pensées. Puis nous soulignerons l’importance de la bonne application des notions de bien et de mal dans le jugement de valeur porté sur cet objet, et enfin nous en questionnerons l’usage, et ce selon les deux points de vue des covoitureurs : en tant que conducteur (rapport à sa propre voiture) ou en tant que passager (rapport à la voiture d’autrui).