Lorsque nous examinons nos représentations, nous constatons que bon nombre de nos émotions négatives sont contre-productives, irrationnelles et absurdes. Au lieu de répéter sans réfléchir et de façon stérile le même comportement, faisons le choix d’examiner la représentation qui a généré ce comportement mal avisé ; ainsi nous pourrons mener une vie meilleure et plus heureuse. Et c’est là le but de la philosophie stoïcienne.
Comprendre et s’exercer
Comment le stoïcisme soigne la colère
La colère est considérée, par Galien et d’autres écrivains antiques, comme la plus dangereuse des passions. Pourquoi ? Parce que la colère est, en quelque sorte, l’émotion qui interfère le plus dans les relations humaines. La colère représente une menace non seulement pour l’individu lui-même et son entourage, mais aussi pour toute la société.
Des métaphores pour identifier le bien et s’en souvenir
Les stoïciens ne se privent pas d’user abondamment de métaphores afin de guider la réflexion éthique du particulier au général et de retenir la complexité d’une pensée riche en thèses et arguments éloignés des croyances les plus partagées, dans l’Antiquité comme en notre temps.
Comment un stoïcien arrive-il sur la scène de Carnegie Hall ?
Si vous faites des efforts pour améliorer votre disposition intérieure, si vous êtes attentif à chacune de vos paroles, de vos émotions, de vos pensées, de vos actions et de vos attitudes – en les examinant et en vous efforçant de les aligner davantage sur un comportement plus sage – c’est cela être stoïcien.
Comment se détermine l’action convenable?
L’action convenable (kathekon en grec, officium en latin) est l’une des bases du naturalisme stoïcien, c’est-à-dire le fait que l’éthique s’enracine dans la nature, à la fois comme origine et comme fin. Les deux principaux exposés en grec, celui de Diogène Laërce et celui de Stobée donnent une définition en deux éléments : la « justification raisonnable » et « la conséquence ou conformité à la nature ».
Ma routine stoïcienne
Quelle est la pratique quotidienne d’un simple stoïcien ? Plutôt que d’écrire un article théorique sur le sujet, j’ai pensé qu’il pourrait être utile d’examiner de plus près un exemple de pratique stoïcienne, la mienne.
Le covoiturage, une application de la philosophie stoïcienne ? 3/3
Dans cet article, nous allons nous intéresser à différents exercices de contemplation pouvant être réalisés dans le cadre du covoiturage. Nous étudierons ces exercices selon les trois disciplines du jugement, de l’action et du désir, introduites par Pierre Hadot dans son analyse des Pensées de Marc Aurèle.
Le covoiturage, une application de la philosophie stoïcienne ? 2/3
Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’objet « voiture » en tant que tel. Nous allons d’abord le passer au crible de l’exercice de définition physique proposé par Marc Aurèle dans ses Pensées. Puis nous soulignerons l’importance de la bonne application des notions de bien et de mal dans le jugement de valeur porté sur cet objet, et enfin nous en questionnerons l’usage, et ce selon les deux points de vue des covoitureurs : en tant que conducteur (rapport à sa propre voiture) ou en tant que passager (rapport à la voiture d’autrui).
Le covoiturage, une application de la philosophie stoïcienne ? 1/3
En covoiturant, nous devenons responsables de la préservation du corps d’autrui au même titre que le nôtre. On aurait du mal à trouver application plus explicite de l’image des Cercles de Hiéroclès avec les conséquences éthiques associées.
La gratitude stoïcienne
Avec du recul et une vision globale, peut-être réaliserons-nous que ce ne sont pas seulement les bonnes choses, mais ce sont également les défis relevés, qui façonnent notre identité.