Quelle est la pratique quotidienne d’un simple stoïcien ? Plutôt que d’écrire un article théorique sur le sujet, j’ai pensé qu’il pourrait être utile d’examiner de plus près un exemple de pratique stoïcienne, la mienne.
Ma routine stoïcienne

Quelle est la pratique quotidienne d’un simple stoïcien ? Plutôt que d’écrire un article théorique sur le sujet, j’ai pensé qu’il pourrait être utile d’examiner de plus près un exemple de pratique stoïcienne, la mienne.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à différents exercices de contemplation pouvant être réalisés dans le cadre du covoiturage. Nous étudierons ces exercices selon les trois disciplines du jugement, de l’action et du désir, introduites par Pierre Hadot dans son analyse des Pensées de Marc Aurèle.
Dans cet article, nous allons nous intéresser à l’objet « voiture » en tant que tel. Nous allons d’abord le passer au crible de l’exercice de définition physique proposé par Marc Aurèle dans ses Pensées. Puis nous soulignerons l’importance de la bonne application des notions de bien et de mal dans le jugement de valeur porté sur cet objet, et enfin nous en questionnerons l’usage, et ce selon les deux points de vue des covoitureurs : en tant que conducteur (rapport à sa propre voiture) ou en tant que passager (rapport à la voiture d’autrui).
En covoiturant, nous devenons responsables de la préservation du corps d’autrui au même titre que le nôtre. On aurait du mal à trouver application plus explicite de l’image des Cercles de Hiéroclès avec les conséquences éthiques associées.
Avec du recul et une vision globale, peut-être réaliserons-nous que ce ne sont pas seulement les bonnes choses, mais ce sont également les défis relevés, qui façonnent notre identité.
Relativiser le problème de l’existence du sage pour reconsidérer l’ampleur de notre propre avancée en lui donnant une valeur intrinsèque m’a ainsi conduite à confirmer que la philosophie stoïcienne peut continuer à être pertinente lorsqu’il s’agit, pour l’individu, d’essayer de vivre mieux.
Il existait chez les les stoïciens des développements tout faits sur ce qu’on appelle dans le langage ordinaire des « calamités » (ce que l’on appelle plus généralement dans le vocabulaire technique stoïcien des indifférents non-préférables).
L’idée stoïcienne que le seul mal est le mal moral donnait à ces développements une allure paradoxale. De plus, l’idée que la manière d’user des indifférents n’est pas indifférente, et donc que ces prétendus maux peuvent être l’occasion d’un bien, conduisait à célébrer ces calamités par des éloges.
La pratique de la philosophie, c’est-à-dire l’effort de vivre de manière honnête et vraie, est renforcée par la présence d’amis soigneusement choisis.
Tenir un journal permet de maintenir l’attention à soi, contribuant ainsi à se rendre responsable de ses pensées et des actions qui en découlent.
« La Nature nous a créé parents, nous tirant des mêmes principes, et pour les mêmes fins. Elle a mis en nous un amour fraternel et …